Visite Incontournable Monastère royal de Brou
On distingue à Brou un ensemble de monuments monastiques, l’un des plus remarquables en Rhône-Alpes, que Marguerite d’Autriche, duchesse douairière de Savoie, a fait édifier en 1513, en mémoire de son époux Philibert II de Savoie, disparu accidentellement, de sa belle-mère Marguerite de Bourbon décédé prématurément, ainsi que pour le futur d’elle-même.
La visite de l’église offre aux visiteurs la grandeur voulue par Marguerite d’Autriche, dans laquelle aucune beauté terrestre ne saurait égaler l’Amour porté à un être cher, et de sa foi en Dieu.
Pour la visite du site, deux pages sont consacrées pour chaque édifice, l’une pour le monastère, l’autre pour l’église et ses tombeaux..
Eglise Saint Nicolas de Tolentin de Brou
Co-cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Bourg
Prieuré de Brou
Brou n’était autrefois qu’une forêt épaisse, lorsqu’en 927, Gérard de Mâcon, 25ᵉ évêque de Mâcon ayant participé à la fondation de l’abbaye de Cluny, las et dégouté du monde et des honneurs pontificaux, abdiqua son évêché et construisit un Ermitage ou il mourut en odeur de sainteté, avant d’être transféré en l’église Saint-Pierre de Mâcon.
La réputation de Saint-Gérard se répandit et attira de nouveau disciples venus de l’Abbaye d’Ambronay, formant un Prieuré célèbre.
Plusieurs Prieurs succédèrent à Gérard. En 1411, le Prieuré de Brou fut uni à l’abbaye d’Ambronay, cette dernière ayant fourni le plus grand nombre de religieux.
Le monastère de Brou ayant été détruit et les biens qui en composaient la fondation, remis aux mains de la nation , le Père Rousselet devint curé constitutionnel de Bourg; il trouva le moyen de transférer dans l’église Notre-Dame de Bourg plusieurs ornements, vases sacrés et tableaux provenant de son couvent, notamment les tableaux qui ornent aujourd’hui la sacristie de Notre-Dame.
Eglise et monastère de l’ordre de St-Benoit
De 1455 à 1491, Bertrand de Loras, fut Prieur de Brou. C’est de son temps que Marguerite de Bourbon avait décidé de faire élever une église et un monastère de l’ordre de St-Benoit, si son époux le duc Philippe guérit.
Trois ans plus tard la princesse marguerite décéda en 1483 au château de pont d’Ain. Le duc Philippe, désirant exécuter le vœu de son épouse, après avoir terminer ses affaires, fit une donation de 200 florins annuelle et assura par acte daté comme des arrhes, et en renouvela le vœux.
Philippe II mourut en 1497 à Chambéry laissant à son fils Philibert II le soin de l’exécution de ce vœu. Ce dernier en décédant prématurément, ce sera Marguerite d'Autriche, son épouse qui réalisera le voeux des défunts.
Histoire et description de l'église royale de Brou élevée à Bourg en Bresse. Pacifique Rousselet.