Visite Incontournable

Église Saint-Nicolas de Tolentin de Brou


Eglise Saint-Nicolas de  Tolentin
Source Monastère royal de Brou

L’église Saint Nicolas de Tolentin, devait être à son origine être dédiée à Saint-Benoit comme l’avait demandée Marguerite de Bourbon, dite aussi Marguerite de Berry, épouse de Philipe de Savoie, ayant eu pour fils Jean-Philibert II, dit Philibert le Beau.
Aucun des trois ne put mettre en œuvre cette construction, tout trois étant décédé prématurément.
Avant de mourir Philibert le Beau demanda à son épouse Marguerite d’Autriche, d’exécuter le vœu de sa belle-mère Marguerite de Bourbon.
Marguerite d’Autriche fit déposer le corps de son époux auprès de celui de sa belle-mère, dans l’église de Brou jusqu’à ce que la nouvelle église qui devait être dédiée à Saint-Benoit fût achevée.

Visite de l'Eglise Saint Nicolas de Tolentin

Nous devons à Marguerite d’Autriche, Duchesse de Savoie, l’existence d’un tel chef d’œuvre, car sans une foi profonde en la religion, et un amour inconsolé, il serait fort probable que le Monastère de Brou n’eut rassemblé autant de richesses artistiques.
Brou est un chef d’œuvre qui n’a point son pareil dans l’art gothique flamboyant du XVIe siècle, la beauté tant voulue par Marguerite d'Autriche, dans la réalisation de ce monument, rayonne encore aujourd’hui au XXIe siècle, malgré les outrages des guerres et du vandalisme qu’il a pu subir à diverses époques, entre autre ceux du Maréchal Biron sous Henry IV. Pour preuve il a été en 2014 élu Monument préféré des français.
Nous devons grâce à Thomas Riboud, faisant parti de la Municipalité de Bourg de cette époque, la reconnaissance d’avoir pu sauver Brou de sa mise en vente à la Révolution, mais pas des vandales et d’une partie de sa destruction et des vols.
L’église de Brou que nous visitons à subit de nombreuses dégradation au cours des siècles, et plusieurs fois sauvée de la destruction, elle n’en a pas pour autant perdu de sa grandeur, avec tous les bons soins qui lui ont été donnée.
Il manquera hélas certains éléments disparus, cassés, pillés, usés, il en reste malgré tout quelque chose de magnifique.
L’on peut retrouver des détails très intéressants sur les milles beautés de Brou, mais dans des livres anciens : Histoire et Description de l'Eglise royale de Brou, par le Père Pacifique Rousselet, et dans le poèmes de M. G. de Moyria.
Philbert épousa Yolande-Louise de Savoye, sa cousine, fille de Charles I, Duc de Savoye et Blanche de Montferrat, mariage célébré le 12 mai 1496, la Duchesse mourut et le Duc épousa quelques années après Marguerite d’Autriche.

A voir également: La Cocathédrale Notre-Dame de Bourg

  • Étapes de la construction
    • Plans de l'édifice de l'architecte Louis van Bodeghem (1470-1540)
    • La construction de l’édifice débutat en 1513, ghotique style fleuri
    • 1526 contrat pour la création des tombeaux
    • 1528, réalisation du Retable des Sept Joies de la Vierge
    • 1527-1529 éxécution des vitraux du choeur par les maitres verriers .
    • 1532, fin d'achèvement de l'église .
    • 2010 restauration des façades
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Source Co-cathédrale Notre-Dame de Bourg-en-Bresse
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Source Co-cathédrale Notre-Dame de Bourg-en-Bresse

Comme le veut l’usage la porte est orientée au couchant et l’autel au levant. La façade sans style architectural particulier, est fort riche d’ornement gothiques et d’arabesques. Trois frontons en triangle composent la façade, ainsi que de grands contreforts très bien travaillés et garnis de niches.
Sur le grand portail, qui attire tout de suite le regard, l’on remarquera reposant sur le pilier séparant les deux portes, Saint Nicolas de Tolentin, et à gauche et à droite, les apôtres Saint Pierre et Saint Paul; au-dessus le Christ, ayant à gauche le Prince, à droite la Princesse, avec leurs patron et patronne et les génies qui les accompagnent.
L’on remarquera avec quelle délicatesse les artistes ont travaillé, multipliant les bouquets et feuillages, les bases et les niches et les chiffres, les initiales entrelacées P&M.
Au-dessus du portail, en grand l’on voit Saint André appuyé sur sa croix. L’on prétend qu’elle est l’ouvrage et la représentation d’André Colomban, architecte ayant travaillé à la construction de l’édifice. Derrière cette statue des vitraux servent à éclairer la nef.
Au-dessus une seconde galerie surmontée de quatre vitraux, celle du centre en rosette et les trois autres en triangle. Plus haut l’on peut voir le fronton du milieu avec son beau fleuron, et deux colonnes de chaque coté avec leur base et chapiteau sur lesquels trônent deux lion assis, portant les armes de Bourgogne.
Devant l’église un grand cadran solaire, qui n’est pas d’époque, sur lequel l’on peut lire l’heure avec son ombre en se plaçant sur la lettre du mois où l’on se trouve.

En entrant l’on est surpris par luminosité qui règne, augmenté par clarté par la blancheur de la pierre de la construction.
Placé devant la porte principale, l’on voit cette très grande nef dans son entier jusqu’aux chevets et vitraux de l’abside, le tout d’une agréable proportion. L’on peut admirer la voute venant se reposer sur des piliers qui ont 2,13 m. de diamètre. Les clés de voutes sont ornées d’un cartouche, pour les uns ce sont les armes de Marguerite d’Autriche accolées à celles de Philibert, ornées de fleurs et de feuillages, d’autres sont des bâtons noueux en sautoir, avec des briquets, et trois lames de feu au-dessous.
L’étrangeté de ce dernier mérite une explication :
Charles VI, roi de France étant tombé dans une grande frénésie, le royaume se vit divisé en deux factions. L’une avait pour chef, Louis, Duc d’Orléans, qui comme frère du Roi, prétendait à la régence pendant sa maladie ; l’autre tenait pour Jean, Duc de Bourgogne, qui y prétendait aussi comme oncle du Roi. Le Duc d’Orléans prit pour devise deux bâtons noueux en sautoir, avec ce mot : « Je l’envie »; voulant dire qu’il frapperait des coups si forts, qu’il l’emporterait sur le Duc de Bourgogne.
De son coté le Duc de Bourgogne, prit un fusil ou briquet, avec la devise : « Priùs ferit quam flamma miscet » ; peut-être méditait-il déjà la mort de son ennemi, Louis d’Orléans, qu’il fit assassiner à Paris le 23 novembre 1407.
Les nefs latérales sont moins élevées et moins larges, mais toutes avec les mêmes proportions et avec tout autant de noblesse. Les quatre chapelles du fons sont baignées par la lumière venant de grands vitraux.
A même hauteur que ces chapelle trône un grand bénitier sur lequel l’on peut lire la devise de la Princesse ; "Fort, Fortune Fort Une".

A la croisée se trouve le Jubé, d’une longueur de 10 mètres 66 et 7 mètres 31 de hauteur.
Sa description en serait trop longue à exprimer, mais la multitude des ornements qui le composent sont simplement merveilleux ; branches d’arbres, bouquets de fleurons, guirlandes, chiffres, lacs d’amour, travaillé à jour.
Porté par quatre piliers, formant trois arcades couronnées d’une belle balustrade, sont placés sept statues de marbre blanc. Celle du milieu est un Ecce homo, (expression latine signifiant « voici l'homme », à la droite duquel est Saint Nicolas de Tolentin, puis Sainte Monique. Un second Ecce homo avec à sa gauche Saint Augustin, Saint Antoine et Saint Pierre.
Sur le dernier pilier du jubé, en bas à droite, l’on voit une table avec un gros cœur, en relief surmonté des armes de l’ancienne maison e Château-Vieux.
C’est un seigneur de cette Maison, prit d’affection pour le Couvent de Brou, qui y fit déposer son cœur. Une épitaphe peu lisible y est gravée « Cy git le cœur de haut & puissant Seigneur Claude de Chalant, dit de Château-Vieux, en son vivant, Seigneur de Verjon, Arbent, baron de Cuzance, de Rochefort et de Mornay, qui trépassa en la maison de Céans, le 22 juillet 1551 ; priez Dieu pour son âme ». La rature que l’on sur l’épitaphe serait dut à Emmanuel Philibert de Savoie, appelé Tête de Fer qui le 26 septembre passa une partie de la journée dans le Couvent de Brou.
Sous le Jubé, sont deux chapelles; dans celle de gauche l'on peut voir un tableau de Saint Nicolas de Tolentin, dans celle de droite Saint Augustin parlant à Sainte Monique.
Les premiers éléments que l’on voit en entrant dans le Chœur, ce sont les stalles en bois de chêne ornées d’une multitude de statues et figures différentes. Sur la partie droite ce sont vingt-quatre Prophètes et Patriarches de l’ancien testament, que l’on se doit d’admirer.
Les lambris des stalles sont également sculptés, sur le panneau le plus près du cœur l'on y voit la naissance de l’enfant Jésus, les autres panneaux comportent tous une scène religieuse.
Du côté de l’Evangile, soit sur la partie gauche du Chœur, les éléments sculptés représente le nouveau testament, avec le même nombre de figurines.
Pour être concis nous ne citerons pas les noms et scènes représentées, mais nous vous invitons vivement à les visiter.
Dominant le Chœur, au-dessus du Jubé, une belle galerie offrant une vue d’ensemble.

En avançant vers le Chœur, l’on découvre les trois mausolées, qui à eux seul, représentent l’un des plus prestigieux travaux des artistes de l’époque.
Quatre cents ouvriers ont édifiés Brou, et la telle précision, finesse dans l’exécution de toutes ces fabuleuses œuvres, méritent bien la plus belle reconnaissance que nous leur devons.

Mausolée de Marguerite de Bourbon.

Le premier mausolée à droite, est placé dans un espace aménagé dans le mur, sous une arcade oblongue sur laquelle différents ornements ont été délicatement travaillées.
La multitude de moulures présentent de nombreux éléments, feuillages, chiffres, rameaux, et marguerites toujours présentes partout, se croisent, s’emmêlent, se désemmêlent, pour se fondre dans d’autres éléments des niches, dans lesquelles l’on voit les statues de Sainte Marguerite, Patronne de la princesse, et Sainte Agnès, Patronne de sa mère. Sur le montant près de sa tête, on voit Saint André et Sainte Catherine, ainsi que de beaux forons qui servent d’ornement.
La statue de marguerite de Bourbon est de marbre de Carrare, le plus beau marbre blanc d’Italie.
Elle est couchée sur une table de marbre noir, vêtue de son manteau ducal, les mains jointes, la couronne sur la tête, le visage tourné vers son fil Philibert, à ses pieds une levrette la garde.
Des génies en plein relief sont placés de part et d’autres de la princesse.
Au-dessous du marbre noir cinq génies et quatre pleureuses d’une grande beauté, sont placées sur une seconde table servant de base au Mausolée.

Mausolée de Philibert le Beau.

Au milieu du Chœur, le Mausolée de Philibert le Beau, un chef d’œuvre de l’art de l’époque.
Il est représenté vêtu de son armure, sur ses épaules son manteau ducal jusqu’aux pieds, sur sa tête la couronne, à son cou le collier de l’Annonciade, et son épée à son coté.
Sa tête repose sur un carreau de riches broderies et le pied gauche sur un lion ; les mains jointes, incliné vers Marguerite de Bourbon, sa mère, en témoignage de la promesse faite à celle-ci, et la tête tournée vers son épouse Marguerite d’Autriche, pour la prier d’exécuter ce grand ouvrage, auquel il n’a pu mettre à exécution.
Le prince est entouré de six génies d’une grande beauté, dans la finesse des traits, comme dans leur posture dénuée de tout habit, que leur a donnée l’artiste.
La table de marbre noir sur lequel repose la statue, est supportée par douze piliers de marbre blanc, qui eux-mêmes sont placés sur une table de marbre noir, servant de base à l’édifice.
Les quatre piliers disposés aux angles du Mausole, sont chargés d’une multitude d’ornements tels que l’on a pu en voir sur celui de Marguerite de Bourbon. Chacun de ces piliers possèdent deux Sibylles, d’une exceptionnelle beauté, et les piliers de chaque sur la même ligne contiennent chacun une Sibylle.
Les arcades sont emplies de décorations aux milieux desquelles l’on y trouve plusieurs fois les initiales des deux prénoms P & M, ainsi que les quatre lettres F. E. R. T. , la devise de la maison de Savoie « Fortitudo Eius Rhodum Tenuitt ». Plusieurs interprétations de cette devise sont données, sans qu’aucune ne soit encore apparemment la bonne.
Au milieu des piliers du tombeau l’on voit le jeune prince mort, étendu sur un suaire, à la différence du dessus ou il est présenté comme vivant. L’effet des piliers engendrent la tristesse en donnant à ce tombeau, l’image de la mort.

Mausolée de Marguerite d'Autriche.

Situé du côté de l'Evangile, il est porté par quatre colonnes, celles de la tête supportant la dernière arcade du Chœur, et également ornées d’une multitude d’ouvrages d’une beauté exceptionnelle.
Le Mausolée est sur le même plan que celui de Marguerite de Bourbon, mais le surpassant en beauté.
Les ornements sont d’une extrême délicatesse, surpassant ceux que l’on a pu voir dans l’autre Mausolée. Une recherche toute particulière dans les mises en forme et la finesse des œuvres, ont demandé à l’artiste un talent tout particulier.
L’on retrouve une corniche soutenue par des rameaux sur laqeulle figure une nouvelle fois ces quatre mots : Fortune, infortune fort une.
L’ensemble du Mausolée supporte une galerie à claire voie, et l’on y voit de nombreux ornements et principalement des marguerites.
Les statues placées sur la colonne près de la tête représentent Ste Marguerite et Ste Agathe, la première foulant aux pieds son amant, la seconde, tenant dans sa main la palme du martyre, et de l’autre les tenailles avec lesquelles on lui arracha les seins.
Sur la colonne droite, au pied du gisant, sont représentés trois figures ; Ste Magdeleine présentant une boite de parfum, St Pierre tenant les clés du Paradis, malheureusement brisées ; la troisième Ste Barbe.
Comme pour son époux le Prince Philibert, la Princesse est présentée par une double exposition de grandeur nature. Le gisant supérieur d’un marbre blanc d’une très belle finesse, repose sur une table de granite noir. Marguerite d’Autriche y est représentée comme vivante, dans des habits de cérémonie, sa chevelure coiffée à l’antique, ceint de la couronne Impériale, repose sur un très beau carreau. La qualité de l’exécution de l’œuvre permet de voir les fins traits du visage, des mains et de la richesse du long manteau qui la recouvre. Ses armes sont tracées sur un écu tenu par deux génies au-dessus de sa tête. A ses pied, allongée, dort du même sommeil une levrette.
La seconde statue exécutée dans un albâtre très fin, reposant sur la table basse de marbre de marbre noir, présente la Princesse après sa mort.
Sa longue chevelure torsadée recouvrant sur ses épaules comme un manteau, encadre son blême visage.
Les pieds nus, le corps modestement recouvert d’une robe des religieuses de l'Annonciadel, dont les plis sont d’un naturel de vérité, dégage de cette image l’expression d’une profonde tristesse voulue par l’artiste, exprimant celui de sa disparition.
Ce n’est pas sans raison que la Princesse est représentée les pieds nus, sur son pied gauche l’on peut observer une cicatrice. L’artiste à désiré rappeler l’accident dont elle eu à subir et qui en peu de temps lui assura un destin funeste.

Voici ce qu’il est dit au sujet de sa mort.

A la mort de son frère, Marguerite d’Autriche quitta le château de Pont d’Ain ou elle aimait y séjourner pour aller en Flandre et en devenir Gouvernante. Avant son départ elle n’en laissa pas moins des ordres pour la réalisation du Monastère et de l’église de Brou, comme le lui avait demandé Philibert. Après plusieurs année, elle désira s’assurer l’état d’avancement dans lequel ce trouvait Brou, malgré la grande confiance qu’elle accordait à son architecte.
Partie d’Anvers, elle arriva à Malines pour y laisser encore quelques ordres avant son départ, fixant la date du 15 novembre 1530, comme date de départ de la Flandres.
Ce jour dit, peu en forme elle demanda à ce qu’on lui apporta un peu d’eau dont elle se servit un verre. Sa demoiselle reprenant le vase de cristal des mains de Marguerite, le laissa s’échapper et lequel se brisa en mille morceaux, un éclat allant se mettre dans la mule de la Princesse.
Se levant cette dernière enfila ses mules et se blessa au pied gauche, mais continua à marcher. La douleur étant plus forte, la Princesse montra la blessure de son pied duquel on enleva le morceau de cristal qui s’y était implanté. L’infection se développa au point que la gangrène s’installa en quelques jours.
Au huitième jour il fut décidé de lui couper le pied, et pour lui éviter une trop grande souffrance ses médecins lui donnèrent une prise d’opium; celle-ci trop importante entrainera la mort de Marguerite d’Autriche, qui avait eu soins de mettre en ordre ses affaires le 28 et 29 novembre, le 30 novembre 1530 elle décéda.
La seule chose digne de foi dans ce récit, est la date de son décès à l’âge de cinquante et un an à Malines.
La Princesse ne verra jamais l’œuvre qu’elle avait commandé, ni à son début ni achevée, hormis la pose de la première pierre du monastère le 28 août 1506.
Son corps fut d’abord déposé au Couvent des Annonciades de Bruges, puis sera transporté à Bourg ou il arrivera le 9 juin. Le 13 juin 1531, eurent lieux les oraisons funèbres prononcées par Anthoine de Saix dans l’église de Brou, le cortège qui l’accompagna durant trois jours, était digne d’une personne de son rang, rassemblant la noblesse et les peuples venus de toutes parts.
En 1858, une commission fut nommée pour rechercher où se trouvaient Marguerite de Bourbon, Philibert le Beau et Marguerite d’Autriche. Les membres de cette commission descendirent dans une crypte dont l’entrée avait été cachée, et constatèrent que si le cercueil de plomb de Philibert était intact, celui de Marguerite de Bourbon, l’était moins, et celui de Marguerite d’Autriche dans un très mauvais état avait laissé échapper des ossements à moitié consumés. Emmanuel de Quinsonnas nous livre dans le procès verbal de reinhumation des trois personnages, le descriptif des travaux, et l’état des ossements des deux princesses, dont ceux de Marguerite d’Autriche qui ne portait aucune trace d’un quelconque problème au pied gauche.
Le Messager des Sciences Historiques ou Archives des Arts et de la Bibliothèque de Belgique, indique dans une même description de la reinhumation des corps, mais à une date différente, celle du 17 septembre 1856..

La Chapelle de la Princesse, connue sous le vocable de l’Assomption de la Sainte Vierge, est un bel édifice en pierre, ouvert au centre avec six cellules de part et d’autre sur trois étages, renfermant chacune l’un des sept mystères de la Vierge.
La plus basse à gauche c’est l’Ange Gabriel venant annoncer à Marie l’Incarnation du Verbe, vient ensuite le Mystère de la Visitation ; l’on y voit Marie, Ste Elisabeth et St Joseph, puis la naissance du Sauveur, avec la Vierge et les bergers. De l’autre coté c’est l’Adoration des rois. Dans la niche la plus élevée, coté Evangile, c’est l’apparition du Sauveur à sa mère après la résurrection, puis la dernière la descente du Saint Esprit sur la Sainte-Vierge, les apôtres, les disciples assemblé en cénacle, avec une langue de feu sur leur tète.
Dans la niche centrale, l’on voit l’Assomption de la Vierge montant au ciel les mains jointes entourée d’anges, et en dessous un Saint et une Sainte à genoux devant le tombeau.
En haut de la niche dans un nuage le Père Eternel attend Marie pour la couronner.
L’ensemble est surmonté de trois statues de marbre blanc ; au centre la Ste Vierge portant l’enfant, à sa droite Ste Marguerite, patronne de la Princesse, à sa gauche Ste Magdeleine tenant un vase de parfum.
De chaque côté l’on voit également deux statues, celle de St André, sous lequel l’on peut voir une petite chèvre, et celle de St Philippe. L’on remarquera la légèreté et la finesse de l’ensemble et la précision du travail de l’artiste.
Le sol de la Chapelle comme l’ensemble du Chœur et du Sanctuaire, était fait de carreaux vernis d’une grande beauté, il en existe encore un peu au fond de la chapelle.
Face à l’autel, une arcade sépare la chapelle et l’oratoire dont les pierres ont une taille particulière. Ceci a été fait dans l’intention que la Princesse puisse entendre la messe du grand autel comme celle donnée dans la chapelle.
La Chapelle de Ducs de Pont-de-Vaux est du à Laurent de Gorrevod, célèbre personnage possédant de très nombreux titres, confident des affaires les plus importantes de Marguerite d’Autriche. Il fut le chef du conseil pour la construction de la maison et de l’église de Brou.
Acté par la Princesse à la date du 28 avril 1520, Laurent de Gorrevod choisit sa sépulture pour lui et successeurs dans cette chapelle. Les gisants en bronze ont été fondus à la Révolution pour en faire des canons.

Les Vitraux.

Ils ont été démontés et entreposés pendant la Révolution, ce qui permet de les admirer aujourd'hui.
Dans l’espace qui termine le Chœur, on compte cinq vitraux remplissent tout l’ensemble s’élevant jusqu’à la voute. L’on y découvre les armes de Savoie, de Bourbon, et de quantité d’autres seigneurs et provinces, de Saints et Saintes, et scènes religieuses.

Le Clocher.

Le clocher d’origine qui était surélevé d’un dôme en forme de couronne impériale, terminé par une lanterne avec un globe surmonté d’une croix, fut abattu par précaution, l’ensemble risquant d’occasionner des dégâts trop importants à l’église pour laquelle Marguerite d’Autriche avait dépensée plus de 2 millions et deux-cent-mille francs de l’époque.
Le clocher est une tour carré en pierre de taille d’une hauteur de 76 mètres, distribué sur six étages, avec un dôme et une flèche octogonale en fer blanc.


Domaine des Saveurs, musée de la Bresse, Les Planons

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Orgue église Notre-Dame de Bourg-en-Bresse, Ain

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Rendez-Vous les mardis soir de juin et de juillet, à 20h30, organisés par l'Association des Amis de l'Orgue et de la Co-Cathédrale, avec le soutien de la paroisse Notre-Dame.

Nuit des églises


Événement proposé par la Conférence des Evêques de France inscrite dans le paysage estival des diocèses depuis 2011, bénéficiant d’une reconnaissance à l’échelle nationale, et à laquelle participent chaque année plusieurs centaines d'églises.

23 juin au 3 juillet 2022

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