Patrimoine religieux

Saint Nicolas de Tolentin de Brou


Statue de Saint Nicolas de Tolentin, Monastère de Brou
Source Monastère royal de Brou

Marguerite d’Autriche, fille de Maximilien et de Marie de Bourgogne, Duchesse de Savoie, avait une grande dévotion pour Saint Nicolas de Tolentin>.
L’église qu’elle fit édifier à partir de 1506, à l’emplacement de Pierre de l’ancien Monastère de Brou, et en remerciement des nombreuses grâces reçu par Dieu,  décida qu’elle serait sous le vocable de Saint Nicolas de Tolentin. .

La vie de Saint Nicolas de Tolentin

C’est au village de Saint-Ange, en 1242, dans le diocèse de Ferme à la Marches d’Ancône, que naquit un enfant qui sera plus tard Saint Nicolas de Tolentin.
De parents très pieux, et ne pouvant avoir d’enfant Compaignan, son père et Aimée sa mère, après bien des prières et d’oraisons dédié au Créateur, ils se mirent sous la protection du grand S. Nicolas, évêque de Myre , auquel ils étaient dévots.
Ils firent la promesse que dès la naissance de l’enfant sa vie serait vouée au service de Dieu, et qu’ils en appelaient pour caution celle de S. Nicolas, promettant d’aller en dévotion à Bari au Royaume de Naples, visiter le sépulcre de S. Nicolas.
Barry recevait des peuples de toutes parts pour les miracles qui s’y déroulaient. La basilique Saint Nicolas de Bari ayant été spécialement construit pour lui en 1087.
Un Ange leur apparu en songe, et leur dit d’effectuer le pèlerinage à Bari, et qu’une fois rendu, ils y apprendraient de bonnes nouvelles divines. Ils partirent se prosterner au pied du saint sépulcre et dans un moment de grande dévotion, furent pris d’un doux sommeil pendant lequel, vêtu de ses habits pontificaux Saint-Nicolas leur apparut. Celui-ci leur prédit la venue d’un fils et portera son nom de Nicolas, et sera un grand serviteur de Dieu. Entrant en sainte Religion, il sera prêtre et fera de très grands miracles durant sa vie, le rendant recommandable après sa mort.
Neuf mois plus tard l’enfant naquit, et fut baptisé du nom de Nicolas.

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Source Co-cathédrale Notre-Dame de Bourg-en-Bresse
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Source Co-cathédrale Notre-Dame de Bourg-en-Bresse

C’est au village de Saint-Ange, en 1242, dans le diocèse de Ferme à la Marches d’Ancône, que naquit un enfant qui sera plus tard Saint Nicolas de Tolentin.
De parents très pieux, et ne pouvant avoir d’enfant Compaignan, son père et Aimée sa mère, après bien des prières et d’oraisons dédié au Créateur, ils se mirent sous la protection du grand S. Nicolas, évêque de Myre , auquel ils étaient dévots.
Ils firent la promesse que dès la naissance de l’enfant sa vie serait vouée au service de Dieu, et qu’ils en appelaient pour caution celle de S. Nicolas, promettant d’aller en dévotion à Bari au Royaume de Naples, visiter le sépulcre de S. Nicolas.
Barry recevait des peuples de toutes parts pour les miracles qui s’y déroulaient. La basilique Saint Nicolas de Bari ayant été spécialement construit pour lui en 1087.
Un Ange leur apparu en songe, et leur dit d’effectuer le pèlerinage à Bari, et qu’une fois rendu, ils y apprendraient de bonnes nouvelles divines. Ils partirent se prosterner au pied du saint sépulcre et dans un moment de grande dévotion, furent pris d’un doux sommeil pendant lequel, vêtu de ses habits pontificaux Saint-Nicolas leur apparut. Celui-ci leur prédit la venue d’un fils et portera son nom de Nicolas, et sera un grand serviteur de Dieu. Entrant en sainte Religion, il sera prêtre et fera de très grands miracles durant sa vie, le rendant recommandable après sa mort.
Neuf mois plus tard l’enfant naquit, et fut baptisé du nom de Nicolas.

Dès ses plus jeunes années, l’enfant paraissait suivre les traces de S. Nicolas, commençant à l’âge de sept ans un jeun trois fois par semaine, se nourrissant de pain et d’eau, il en sera ainsi tout le temps de sa vie terrestre. Il possédait une douceur et une bonté naturelle, mais ce qui suscitait le plus s’admiration chez lui, c’était la grande charité qu’il dédiait aux pauvres. Un jour, à l’âge de sept ans, il prit l’un deux par la main et le conduisant dans la maison de ses parents, le pourvût de vivre et de vêtement. Le seul contentement qu’il affectait, était de fréquenter les églises, d’assister aux saints offices et aux sermons. Sa dévotion et sa piété était si grande, que son entourage le regardait avec étonnement et voyant en lui celui qui sera un grand Saint et serviteur de Dieu. Un peu plus dans l’âge, il s’adonna à la mortification de la chair, qu’il dominait par le jeun et l’abstinence, qui ne seront que de petits échantillons des rigueurs et pénitences qu’il fera au cours de sa vie. Lors d’un office, recevant la communion, Jésus-Christ lui apparu en la sainte hostie, et lui dît : "Nicolas, les innocents et droits de cœur sont unis et collés à moi". Ces paroles entrèrent dans son cœur etl'enflammère en l’amour de son sauveur, ne pensant qu’à servir son créateur. Se sentant attiré vers une plus grande perfection, il résolut de rompre avec le monde. Il se trouva un jour au sermon d’un célèbre Prédicateur de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, lequel citant un passage de Saint-Jean, « N’aimez le monde, n’y les choses qui sont au monde, puisque le monde n’à point de consistance, non plus que sa concupiscence ». Reçu par le vénérable Père, après avoir sondé sa foi, celui-ci l’introduisit en la compagnie des Chanoines de l’Ordre de Saint Augustin, au monastère de Saint-Sauveur à l’âge de onze ans..

Il prit l’habit d’une robe blanche que tout Ordre porte en l’honneur de la Vierge Marie, puis l’habit noir ceint d’une ceinture de cuir, tel que l’on peut le voir sur les tableaux et représenté par les peintres avec un lys à la main avec pour devise ; « Malo morï quam foedari » (Je préfère mourir qu'être déshonoré). Il se retira quelques temps dans l’église du monastère de son cousin, d’un autre habite et procession, le monastère de Sainte-Marie Iacobée, près de la ville de Ferme. C’est ici qu’il reçu la visite de trois anges qui lui soufflèrent ces paroles, « C’est à Tolentin, c’est à Tolentin que tu dois faire ton séjour, demeure ferme en ta vocation, et soit assuré qu’en celle-ci tu feras ton salut ». Il partit avec obédience de ses supérieurs pour demeurer à Tolentin le reste de ses jours. Devenu Prêtre son Provincial (Supérieur général), l’envoya au Monastère de Valmanant, situé à peu de distance de la ville de Pesare il allait officier. C’est ici qu’un soir, l’âme de frère Pèlerin d’Osma lui parla et lui montra toute les âmes en souffrances au Purgatoire. Epouvanté par cette vision, il dit la messe pendant huit jours avec une dévotion extraordinaire pour le salut de ces âmes. A ce sujet voir l’histoire rapportée par Saint-Antonin, Baptiste de Mantouë, Lourdain de Saxe, Abraham Bzouius, Flamands, Simp, Sainmartin, et autres auteurs. Il accomplira de nombreux miracles, mais il catéchisera les simples, et prêchera la parole du Seigneur tant ici qu’ailleurs, ses Supérieurs le faisant changer souvent de couvent. Il partageait le pain de sa pitance avec les nécessiteux, visitait les malades, les assistants dans leur souffrance, chassant Satan et les démons qui se présentaient en maints endroits.

L’Etoile miraculeuse qui lui apparut le conduisit jusqu’à sa mort. En plein sommeil il vit en songe une étoile fort brillante semblant de lever du village de Saint-Ange, et se poser sur l’oratoire où il avait coutume de dire sa messe. Il vit entre autre une grande quantité de peuples de régions et de nations différentes qui arrivaient en ce lieu pour voir le prodige. Craignant encore un tour du malin, il se confia à un Religieux qui lui dit : « Mon Père, je vous dirai franchement que cette étoile que vous voyez ainsi en songe, est un présage assuré de votre sainteté, que le Ciel vous envoie, elle commence de paraitre ou vous commençâtes à naitre, et vient finir son cours ou vous devez achever celui de votre vie, Je suis certain que votre corps sera enseveli en cette Chapelle, ou vous voyez cet astre se poser, et c’est là que Dieu fera une infinité de miracles ,qui attireront les peuples de tous les Cantons du monde, pour venir honorer vos saintes reliques et obtenir par vos intercessions, le soulagement à leur maux.». Allant à l’église faire son Oraison et dire la messe, selon la coutume dans l’oratoire, il aperçu une étoile qui le devançait et s’arrêta au-dessus de l’autel de la Chapelle, quand il fut arrivé. L’accompagnant chaque fois qu’il se rendait de sa chambre à l’Oratoire, ceci pendant plusieurs années avant sa mort. Un jour frappé de maladie, il suppliât ses Pères et frères de l’enterrer, en ce même endroit de la Chapelle où s’arrêtait l’étoile, et les pria, qu’on n’hotta jamais de ce lieu ses ossements, pour quelques raisons que ce fut. C’est la raison pour laquelle les peintres représentent le grand Saint avec une étoile, ou même plusieurs, qui décorent son vêtement..

Les miracles accomplit par le Saint furent très nombreux, mais l’on retiendra celui-ci : Le Pain béni de saint Nicolas- de-Tolentino. Un jour comme le Saint allait à la porte du couvent, portant quelques morceaux de pain qu’il avait dans une serviette, sous son scapulaire, le Prieur l’ayant rencontré lui demanda ce qu’il portait et qu’il semblait cacher. Le charitable père se trouvant surpris sans avoir pensé à aucune réponse lui répartit, que c’était des roses et des fleurs qu’il portait. Le Supérieur voulant voir que c’était le pain et tirant ce qu’il avait dessous son scapulaire, ouvrit la serviette dans laquelle parurent des roses et des fleurs qui exhalaient une très odeur, bien que l’on fût au mois de décembre, et pendant un hiver rigoureux. Le Prieur qui fut ravi d’une telle merveille, connu bien que Dieu avait la charité de son Saint et Religieux, puisqu’il avait approuvé visiblement par un si grand miracle. C’est pourquoi il voulu désormais sans contredit de personne, que le Saint eut toute liberté de recueillir les restes et fragments de pain et autres choses, pour les donner aux pauvres, s’assurant que le Couvent ne manquerait jamais de rien pendant qu’il aurait un si bon et si fidèle dispensateur. La date de sa mort est probablement celle de 1305, à l’âge de 70 ans. Certaines donnes 1294, d’autres 1306. Sa dépouille fut ensevelie dans la Chapelle comme il l’avait demandé. Tout un peuple accouru à l’annonce de sa mort pour voir le corps de ce Saint et assister à son enterrement.

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