Dès ses plus jeunes années, l’enfant paraissait suivre les traces de S. Nicolas, commençant à l’âge de sept ans un jeun trois fois par semaine, se nourrissant de pain et d’eau, il en sera ainsi tout le temps de sa vie terrestre. Il possédait une douceur et une bonté naturelle, mais ce qui suscitait le plus s’admiration chez lui, c’était la grande charité qu’il dédiait aux pauvres. Un jour, à l’âge de sept ans, il prit l’un deux par la main et le conduisant dans la maison de ses parents, le pourvût de vivre et de vêtement. Le seul contentement qu’il affectait, était de fréquenter les églises, d’assister aux saints offices et aux sermons. Sa dévotion et sa piété était si grande, que son entourage le regardait avec étonnement et voyant en lui celui qui sera un grand Saint et serviteur de Dieu. Un peu plus dans l’âge, il s’adonna à la mortification de la chair, qu’il dominait par le jeun et l’abstinence, qui ne seront que de petits échantillons des rigueurs et pénitences qu’il fera au cours de sa vie. Lors d’un office, recevant la communion, Jésus-Christ lui apparu en la sainte hostie, et lui dît : "Nicolas, les innocents et droits de cœur sont unis et collés à moi". Ces paroles entrèrent dans son cœur etl'enflammère en l’amour de son sauveur, ne pensant qu’à servir son créateur. Se sentant attiré vers une plus grande perfection, il résolut de rompre avec le monde. Il se trouva un jour au sermon d’un célèbre Prédicateur de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, lequel citant un passage de Saint-Jean, « N’aimez le monde, n’y les choses qui sont au monde, puisque le monde n’à point de consistance, non plus que sa concupiscence ». Reçu par le vénérable Père, après avoir sondé sa foi, celui-ci l’introduisit en la compagnie des Chanoines de l’Ordre de Saint Augustin, au monastère de Saint-Sauveur à l’âge de onze ans..