Moulin de Bruno Le Moulin de Bruno

La restauration du Moulin Bruno, est devenue une passion pour Michel DARNIOT, qui se consacre avec son épouse Irène, à la restauration de ce moulin de 1350, pour en faire un site historique.
Depuis un peu plus dizaine d’année, il y a consacré avec son épouse, ses enfants et ses amis un travail de réhabilitation remarquable.
Dans les Entrailles du Moulin
Lorsque l’on y entre, le voile léger de la farine en suspension dans l’air n’y est plus, de même ce ressentit farineux sur la langue qui existait autrefois, mais le bruit des machines entrainées par la force de l’eau y est toujours présent.
Poulies, engrenages, turbines, tout tourne comme autrefois, et les larges courroies en cuir se croisent, s’entrecroisent entrainant tous ces mécanismes, les tamis vibrent de leur clic-clac , et l’on perçoit le bruit du grain s’écouler dans les conduits, tandis que la meule poursuit sa ronde écrasante jusqu’au dernier grain.
Dans cette visite, c’est comme si le meunier y travaillait encore, d’ailleurs a-t-il vraiment quitté ces lieux ou s’est-il incarné en Michel Darniot pour nous faire revivre le temps passé des moulins ?
Aujourd’hui le moulin est devenu une source d’énergie propre et renouvelable produisant de l’électricité.
Aujourd’hui le moulin est devenu une source d’énergie propre et renouvelable produisant de l’électricité.
Lors de votre visite, votre guide vous expliquera la vie du moulin et celle de son meunier, jusqu’aux transformations récentes. Vous y verrez une exposition unique de sacs de blé ou farine ayant servis autrefois au transport des céréales.
C’est aux moines venus s’installer au Monastère de Montmerle-en-Bresse que l’on doit le fantastique essor de ce territoire entre terre et eau, qui était plus souvent sous l’eau que hors de terre.
C’est aux travaux des moines que l’on doit les réalisations pour canaliser la Reyssouze, puis dans le même temps, la construction du Moulin de Bruno. Avant la construction celui-ci, du nom du fondateur de l'Ordre des Chartreux, les moines de se voyaient obliger de porter, ou faire porter par des charretiers, leurs céréales très loin. Afin de réduire les trajets et les coûts, bénéficiant de la force motrice que pouvait donner la Reyssouze, les moines firent construire vers 1350, le pont et le moulin situé à proximité. Sur le pont figure sur la pierre angulaire, les armoiries de l'abbaye, malheureusement laissé à l’abandon..