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Château d'Amareins

Château d'Amareins

Amareins - Francheleins

A l’origine la maison forte d'Amareins, que l’on nomme à présent château d’Amareins, a  sans doute été bâtie entre 1250 et 1300, par la famille de Francheleins  qui en possédait le  fief.
De larges fossés alimentés par le ruisseau d’Apéon, l’entourait et une terrasse en rendait l’accès difficile, ainsi que des tours carrées  féodales, qui seront remaniées, les rendant moins menaçantes.
Après les Francheleins, la maison de Suze, en Dauphiné, détiendra le domaine, qui au dernier de cette maison Jean de Suze, laissa la seigneurie à marguerite de Suze, sa fille, épouse de d’Aymard de Provena, gentilhomme piémontais : Au décès de ce dernier Marguerite de Suze acheta à jean, bâtard de Josserand de Francheleins,  une portion de justice  que  cette maison avait conservé sur Amareins, obtenant la justice haute, moyenne et basse.

Le château moderne a été élevé sur les ruines de l’ancien château d’Amareins.

Privé

Amédé VIII, fils du comte Rouge et de Bonne de de Berry, celui qui sera l ’antipape sous le nom de Félix V, obtiendra de Marguerite de Suze le fief d’Amareins, par droit de caducité, et défaut de prestation d’hommage, qu’il inféodera à Philibert d’Andrevet, chevalier, seigneur de Coursan, qui fit renouveler le terrier en 1432 (terrier=Ainsi le terrier est un recueil d’actes, ou reconnaissances, passés devant notaire par les tenanciers du seigneur à une époque donnée. Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_terrier). Amareins resta dans cette famille jusqu’à Claude d’Andrevet qui la vendit à Jean de Rousset, gentilhomme de Dombes. Amareins, une histoire de Clochemerle. Le fief d’Amareins était une source de différents entre le duc de Bourgogne et le duc de Savoie, les deux revendiquant Amareins comme étant sous leur domination. Plusieurs faits seront perpétrés par l’un ou par l’autre des protagonistes, jusqu’en 1498, ou une enquête fut faite pour prouver qu’Amareins était de la Dombes, et non de la Bresse, et que les habitants avaient depuis plus de quarante ans payé. Mais dans le village il y avait le parti bressan et le parti Dombiste, selon que l’on obéissait au châtelain de Montmerle ou au seigneur d’Amareins. Pour en terminer, mais pour ceux qui sont intéressé des événements complets, je vous invite à lire Histoire communal de la Dombes, précédée de celle de franc-Lyonnais. Par Georges de BOMBOURG, édition de 1857. Plusieurs seigneurs occuperont Amareins , Francheleins, de Suze, Andrevet, du Rousset,, Butillon, Foullens, Gueston, de Thiège, Fleury de Bordeau en 1780. En 1789, Amareins était une communauté de Dombes, sénéchaussée et subdélégation de Trévoux, élection de Bourg, châtellenie de Montmerle. Son église paroissiale, diocèse de Lyon, archiprêtré de Dombes, était sous le vocable des saints Pierre et Paul ; les prieurs de Saint-Trivier présentèrent à la cure, au nom de l'abbé de la Chaise-Dieu, jusqu'en 1606, date à laquelle leur prieuré ayant été uni à l'ordre des Minimes, ce droit passa aux Minimes de Montmerle.

Château d'Amareins -  Amareins

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