Bagé-le-Châtel.
Ville et marquisat ne Bresse, diocèse de Lyon à donné son nom à l'archiprété qui comprend 37 paroisses, dont 18 en Bresse et 9 en Bourgogne et 3 annexes 2 en Bresse et 1 en Bourgogne.
La justice s'éxerce sur les lieux par des officiers qui y résident.
Résidence des sire de Bâgé depuis l'an 83 0 jusqu'en 1294, ils lui accordèrent des franchises en 1250.
Dame-marquise, madame de Remigny, douairière de M. le marquis de Feillens, à Paris.
Le rempart du XIVe siècle construit en brique fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 16 février 19294.Ancien hôpital-Hospice Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1980.Château du XIXe siècle, sur les vestiges de l'ancien château féodal du XVe siècle. Ancien château des sires de Bagé englobé aujourd'hui dans un château moderne.
Pour récompenser les services du soldat Hugo ou Hugues, Louis le Débonnaire lui donna, en 830, l’abbaye de St-Laurent-les-Mâcon avec Bâgé qui était de la juridiction de l’abbé. L’abbaye était située dans la prairie basse des bords de la Saône et par suite souvent bloquée par les eaux. Hugo construisit son châtel à Bâgé sur un point qui dominait de tous côtés le riche bien d’église, berceau de la sirerie de Bâgé qui a duré 4 siècles. Au Xe siècle, Bâgé est mentionné comme ch. l. d’Ager.
Au Moyen Âge se dresse sur la commune trois mottes castrales, ou « poype », dont celle dite « Poype d'Amoret », ainsi que le prieuré de Dommartin-de-Larenay.
Hugo construisit son châtel à Bâgé sur un point qui dominait de tous côtés le riche bien d’église, berceau de la sirerie de Bâgé qui a duré 4 siècles. Au Xe siècle, Bâgé est mentionné comme ch. l. d’Ager.
Bâgé-le-Châtel, comme toutes les possessions des sires de Bâgé, passa à la maison de Savoie en 1272, par le mariage de Sibille, leur unique héritière, avec Amédée de Savoie. Il fut érigé en comté en 1460, puis en marquisat en 1575. Claude-Marie de Feillens l’acquit en 1769 et le laissa à sa veuve qui le possédait encore en 1789.
Du château d’Hugo, il reste quelques débris noyés dans les constructions modernes. La petite ville de Bâgé a conservé son aspect primitif, mais, au commencement du XIXe siècle, les rues ont triplé de largeur par suite de la démolition des forgets ou appentis de bois qui s’avançaient devant les façades.
L’église est sans grande valeur bien que très ancienne ; des parties considérables de l’enceinte subsistent encore, elles sont pittoresques et rien de plus.
Château de Bâgé - Bagé-le-Châtel
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